SeaWine Travel | La supra : le banquet sacré
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La supra : le banquet sacré

Elle fait partie des traditions locales les plus appréciées et admirées par la grande majorité de la population. Il est impossible de trouver un festin, un dîner ou un rassemblement où l’on boit de l’alcool sans donner de toasts, et c’est pourquoi le pays considère cette tradition comme une œuvre d’art à part entière. L’événement est immuablement bien structuré et organisé conformément aux traditions du centenaire.

Figure puissante de la tradition, lors d’une Supra sa tâche est de souder et unifier le groupe : le Tamada est un terme utilisé dans toute la Transcaucasie (Arménie, Géorgie et Azerbaïdjan) pour désigner le maître de cérémonie qui préside la tablée des convives et qui, tout au long du repas rendra hommage à ses invités en leur dédiant des toasts, qui parfois sont de véritables odes à la fraternité.

 

Statue du Tamada de Tbilissi

L’origine de la Supra remonte à l’Antiquité grecque, notamment de Platon et du « Symposion » (repas de fête chez les grecs). Elle synthétise tout l’idéal collectif du pays, son esprit de clan. Tradition bien vivante, qui ponctue la vie de tout géorgien, même si elle est moins appréciée des plus jeunes générations pour qui elle incarne une vision hiérarchique et patriarcale de la société.

C’est néanmoins bien souvent l’objectif principal de toute rencontre, y compris professionnelle. Après deux heures de conférence, les Géorgiens peuvent en passer six en banquet !  Les hôtes reçoivent généralement leurs invités à une table ronde.

Le Tamada doit veiller à la communion du groupe et se soucie d’interrompre le plus possible les conversations individuelles et de forcer l’assistance à écouter ses toasts et à trinquer, d’autres hommes ponctueront le banquet de chants polyphoniques.

Tous mangeront très bien, de nouveaux plats seront régulièrement apportés, et le vin coule à flots !